Plusieurs dizaines d’entreprises s’engagent pour redorer le blason du numérique. Parmi elles, Free, Orange Google et Facebook, mais pas Amazon.
De la tech, mais avec de bonnes intentions et de bonnes pratiques. Voilà le message qu’ont voulu envoyer les patrons de quelque 70 entreprises, dont certaines françaises, en prenant des engagements dans le cadre de l’initiative Tech For Good lancée par Emmanuel Macron avec pour but de faire d’Internet “un espace libre, ouvert et sûr”.
Parmi les signataires, on retrouve notamment Xavier Niel, fondateur de Free, Stéphane Richard, PDG d’Orange, et Gilles Pélisson, PDG de TF1. D’autres noms bien connus sont à noter comme ceux de BNP Paribas, Booking, Facebok, Google, Huawei, Oracle, SnapChat, Twitter ou encore Uber. Absence notable : celles d’Amazon et Apple, pourtant grands noms de la tech. Selon l’Élysée, la firme à la pomme a toutefois fait part de son “envie de le signer”.
Pas de mesures contraignantes, mais des engagements officiels
Les huit engagements pris portent notamment sur la lutte contre la propagation de contenus pédopornographiques, haineux et terroristes en ligne, la sécurité des utilisateurs, les données personnelles, la liberté de choix du consommateur, l’échange avec le monde de la recherche et la fin de l’optimisation fiscale. Des promesses toutefois sans contraintes à la clé. Maintenant, comme le souligne l’Élysée, un double discours pourrait être épinglé par les autorités publiques et les médias.
Au-delà de l’engagement officiel pris par les signataires, cette action doit servir de base dans les discussions internationales sur la régulation du numérique. Cette dernière s’illustre notamment par le “Digital Services Act” de l’Union européenne, dont la présentation doit intervenir en décembre.
Sources : La lettre de l’audiovisuel (version papier) et Media+
Ils vont avoir du boulot si ils veulent lutter contre les messages Haineux.
"...Des promesses toutefois sans contraintes à la clé..." ça va être compliqué
De toutes façons lorsque je vois le noms de certains signataire.....j'ai des gros gros doutes
tout à fait
La partie optimisation fiscale est marrante aussi.
A moins que cela ne concerne que les non signataires.
La dictature sous des apparences trompeuses.
Internet libre , ouvert et sur ? Ce qui est sur qu'est qu'il est de moins en moins libre et de moins en moins ouvert.
Il est amusant de noter que pour la protection des copyright, Hadopi considère une IP comme preuve d'identité, par contre qu'il soit si difficile de retrouver les auteurs de propos qui tomberaient sous le coup des lois.
Qu'il faut des années pour gauler les utilisateurs et pourvoyeurs de pédopornographie, qu'on ne gaule jamais les réseaux ni sur internet ni dans la réalité, et que les peines de prisons sont juste scandaleusement ridicules, surtout en Europe.
Aux USA, c'est pas la même chanson.