Les réseaux mobiles 5G reposeront sur plusieurs bandes de fréquences. Quels sont les atouts, inconvénients et usages de chacune ? Une vidéo d’une minute vous explique tout.
SFR l’a lancée à Nice le 20 novembre et Bouygues Telecom prévoit d’ouvrir les vannes dès le 1er décembre. Orange et Free la proposeront dans les prochaines semaines. La 5G devient désormais une réalité en France. L’heure est donc à la pédagogie autour de cette nouvelle technologie, que ce soit pour en expliquer les enjeux à court et long terme ou pour répondre aux inquiétudes. L’ANFR, le gendarme des ondes, publie ainsi une vidéo pour expliquer les différentes bandes de fréquences qui seront utilisées pour la 5G.
Plusieurs bandes de fréquences, à chacune ses atouts et inconvénients
Il y a les fréquences basses déjà exploitées pour les réseaux mobiles 2G/3G/4G, comme la 700 MHz ou la 2,1 GHz. Elles permettront une couverture plus importante (500 mètres à 2 kilomètres de portée en milieu urbain) et une meilleure pénétration des bâtiments, mais n’augmenteront pas sensiblement les débits. Free et Bouygues Telecom prévoit d’ailleurs d’utiliser ces fréquences basses.
Vient ensuite la bande des 3,5 GHz, la bande coeur de la 5G, sur laquelle les opérateurs ont récemment acquis des blocs de fréquences pour près de 3 milliards d’euros. Avec elle, il s’agit de désengorger les réseaux dans les zones denses et d’améliorer les débits. Sa portée en milieu urbain est comprise entre 400 et 800 mètres.
Arrivera enfin la bande des 26 GHz, les fameuses ondes millimétriques, dont les usages ne se concrétiseront pas avant quelques années. C’est elle qui permettra l’explosion des débits et la latence réduite indispensables à l’industrie connectée, la ville intelligente ou la télémédecine. Elle aura toutefois comme contrepartie une portée plus faible (150 à 200 mètres en milieu urbain). Celle-ci ne pénètre pas les bâtiments et ne traverse pas les obstacles. Elle sera ainsi privilégiée pour la fonction de hotspot dans les gares, centres commerciaux ou stades, ou pour la communication entre les objets connectés.
Pour ceux qui voudraient approfondir le sujet, Univers Freebox vous a proposé un dossier complet sur la 5G.
Concernant les 26 Ghz, avec une portée de 150 mètres, les plus vieux s'en souviennent, ça s'appelait le BiBop ... et c'était en 1990 !!! c'est beau la technologie
#ironie #moqueur
Comme toujours, vous ne racontez que des conneries. Le BiBop c'était du 860 MHz.
Faut apprendre à lire. Il parlait de la portée (c'était même en gras)...
Merci SATS. Maintenant il va falloir expliquer les vannes. J'avais quand même mis 2 hashtag, mais apparemment ce n'est pas suffisant.
Bonjour,
Dire que le 3,5 GHz, aura une portée de 400 à 800 m en ville, c'est une chose, mais que les signaux pénètrent les bâtiments, ça en est une autre et bien illusoire. Surtout, si entre l'antenne et vous se trouve d'autres bâtiments !
Vous allez voir fleurir, les annonces de gens recherchant un appartement bien situé, avec fenêtre ou balcon ayant vue dégagée sur antennes 5G et les offres proposant de mirifiques situations, moyennant un loyer plus élevé...
Ach!lle
En fait... tout ce que je disais il y a quelques mois.... et certains s'empressaient de me contredire parce que j'étais "anti-5G".... ahhh les c*** !
Eh OUI, le 3,5Ghz n'est pas adapté à la téléphonie mobile, ou si peu ! Au moindre obstacle, même avec une bande passante de 70 à 90 Mhz (selon les opérateurs), les débits s'effondreront : c'est couillon...avec des smartphones à "watt mille boules" !
Quant à la "pénétration des bâtiments", l'article parle de 700Mhz et du 2,1 Ghz qu'utilise FREE, pas du 3,5Ghz
Le 700/800Mhz, je veux bien... mais déjà le 2,1Ghz a du mal, encore plus le 2,6Ghz utilisé par FREE... alors ne parlons pas du 3,5Ghz.
Certains seront bien déçus.... à moins d'habiter en plein centre ville.
Pour les zones hors grosses agglomérations, ne rien attendre de mieux..., peut-être 15%... et encore...
Bref, payez, changez de smartphone, mais ne venez pas pleurer que vous ne gagnerez rien hors zones denses
J'te jure....
Allez, LE document de référence pour voir qui est et qui sera sur telle ou telle bande et avec quelle bande passante, ça au moins c'est instructif !
--> https://www.arcep.fr/fileadmin/cru-1606137251/reprise/dossiers/frequences/attributions-frequences-operateurs-mobiles-metropole-novembre2020.pdf
UF : cet article ferait bien d'être dans la section NEWS plutôt que la section ACTUALITÉS TÉLÉCOM...
Il me semble que dans la première phase de la 5G, il y a déjà du beamforming. Si c'est le cas, les échanges de signaux entre une antenne et un mobile seront de meilleurs qualités, donc la distance les séparant pourra être augmentée dans la plupart des cas.
De plus, comme il y aura moins d'interférences, il y aura moins besoin de réémettre des trames "perdues", cela devrait améliorer légèrement les débits.
Je ne sais pas chez moi, j'ai du wifi en 2,5ghz et 5ghz et pas de soucis, ca passe les murs... Sur les 3 étages de mon habitations, ainsi que les différentes pièces, et jusqu'a 50 mètre de chez moi, je capte mon wi-fi. Donc faut arrêter de raconter des conneries ces fréquences passent les murs, même si les fréquences basses ont une meilleur propagation des ondes. C'est bizarre aussi je capte une quinzaine de wifi different chez moi, alors que j'habite une maison individuel. Et pourtant le wifi est une norme pour une utilisation personnel et n'a pas vocation a avoir une grande porté.
Faut arrêter de penser que nos scientifiques, pondent des normes inutilisables. Surtout que ces normes ne sont pas françaises mais internationale et que c'est deja fonctionnel dans d'autres pays.
Le problème vient plus de nos opérateurs qui sont radin sur le nombre d'antenne a déployer. On parle de saturation de la 4g en france, il suffit juste d'ajouter des antennes. Quand je vais au pays bas, en Belgique la 4G en roaming est bien meilleur qu'en france, pourquoi ?
Il n'y a pas que le nombre d'antennes, mais aussi la consommation des abonnés. Quand on regarde les forfaits proposés en Belgique, la DATA à volonté ou presque cela coûte un bras et une jambe. Pas étonnant que les antennes soient peu chargées dans ces conditions.
En réalité, ce n'est pas parce qu'on peut identifier ou "accrocher" un signal WiFi que le signal est exploitable en toutes conditions. De nombreux paramètres influe sur sa fiabilité.
Regarder un flux vidéo en HD qui va fonctionner à 16h durant quelques minutes mais qui va s'interrompre toutes les 3 minutes à 20h45, ce n'est pas pareil.
Les incidences sont la bande passante partagée et le débit descendant/montant disponible à un moment donné pour un point de connexion, le nombre de connexions simultannées localement à un moment donné, les pertubations électro-magnétiques locales, les intempéries, etc...
De plus, la norme 5G (qui n'est toujours pas totalement finalisée et qui n'a aucun rapport avec le WiFi) n'a pas encore résolu les problèmes de compensation / correction d'erreur lors de perturbations ou de pollution électro-magnétiques en milieu urbain.
Tout dépend des obstacles : chez moi, ma maison est en pisé, et je peux te dire que le Wifi passe très mal.
Pour revenir au sujet, dans tous les cas, ces fréquences de 3,5Ghz non adaptées à la téléphonie mobile seront utilisables entre 400 et 800m maximum... (voir l'article plus haut) : tu vois bien, 400 à 800 de portée, pour de la téléphonie mobile ? Pfffff....
Donc il faudra multiplier les antennes... mais au train où vont les choses, on est pas prêt de voir apparaitre le 3,5Ghz dans les campagnes...