5G : le Sénat dresse un premier bilan satisfaisant de la loi “anti-Huawei”

Alors que la 5G a été lancée hier en France, des sénateurs reviennent sur les interdictions d’utilisation d’équipements Huawei pour la dernière génération de téléphonie mobile.

Mission accomplie” pour l’arrêté anti-Huawei. Un rapport a été présenté au Sénat par Olivier Cadic et Mickaël Vallet, tous deux membres de la chambre haute, pour dresser un bilan des autorisations délivrées par l’ANSSI dans le cadre du déploiement des équipements 5G. On apprend ainsi le nombre de requêtes réalisées par les opérateurs dans l’année 2020.

Au total, 157 demandes ont été examinées par l’ANSSI en 2020. Sur l’ensemble de ces requêtes, on compte 22 refus et 53 autorisations à durée limitée en dessous de la limite maximale autorisée de huit ans. Toutes ces décisions ont porté sur des équipements Huawei. Pour les sénateurs, ce résultat est bien conforme à l’objectif de la loi, qui est de réduire les risques de sécurité liés au développement de la technologie 5G. Pour rappel, l’équipementier n’a pas été à proprement parler “banni” du territoire : son utilisation par les opérateurs dans le cadre le 5G est limité dans le temps, à différent degrés selon les territoires concernés. Par exemple, la 5G lancée à Nice hier par SFR utilise des équipements Huawei. 

Le risque existe lorsque les équipements proviennent d’une entreprise étrangère soumise aux lois de son pays et aux éventuelles pressions de ses gouvernants“, a mis en garde Mickaël Vallet devant le Sénat, avant de poursuivre : “L’hypothèse d’un acte offensif étranger qui emprunterait ce canal doit être prise en compte, il s’agit même d’une menace majeure pour notre sécurité“. Christian Cambon (Les Républicains – Val‑de‑Marne), président de la commission, a évoqué le chemin parcouru en matière de cybersécurité depuis la création de l’ANSSI il y a dix ans. “Mais il reste encore beaucoup à faire pour amener les différents acteurs, publics et privés, à prendre conscience des menaces et à s’en protéger”, a-t-il affirmé.

En effet, depuis l’embargo américain sur la firme de Shenzhen en 2019, des soupçons pèsent sur le fabricant, l’accusant d’espionnage. C’est d’ailleurs pour cela que Bouygues et SFR devront désinstaller des milliers d’antennes Huawei d’ici à 2028 et demandent en ce moment une compensation financière de la part de l’Etat.

 

 

Commentaires



  • On ne peut nier les risques ,  tous les pays espionnent les autres . Mais aujourd'hui nos gouvernants qui ont participé au à la destruction d'Alcatel largement préparée par son président TCHURUK ( et ses successeurs) , parti quand même avec un parachute doré couler des vieux jours fortunés au Cap Nègre .  Nokia et Ericsson bafouillent sur le sujet . Huawei a eu le flair de reprendre ce qu'abandonnaient nos dirigeants et que fait on si on élimine Huawei ? , quel fabricant d'infrastructure doit on prendre s'il en existe ?. 

    Un exemple révélateur l'opérateur mobile de Monaco ( qui passe pour être un labo technologique à la pointe du progrès ) est équipé avec du Huawei et peut être même de la 5G , il a organisé récemment des rencontres promotionnelles avec les grands patrons de Huawei . Et le propriétaire de cet opérateur est très proche d'un homme politique qui a participé à la fin d'Alcatel .

    Cherchez l'erreur.

    Il est fort probable qu'on n'a plus le choix et de plus on a besoin de la 5G pour la technologie qui arrive ( voitures autonomes , robots chirurgicaux, IA, ... ) .

    Le problème sera peut être résolu en apparence lorsque Huawei vendra sous licence à Nokia ou Ericsson ses produits qui seront toujours aussi dangereux mais n'auront plus le nom blacklisté tant redouté .

    Pour mémoire, lorsqu'Alcatel n'avait pas le droit de vendre des produits télécom à Israël , ceux ci étaient envoyés à une filiale en Afrique du Sud qui les livraient à Israël sous un autre nom. Tout le monde procède ainsi, on aura donc bientôt des antennes Huawei qui n'en auront pas le nom, rien n'aura changé sauf les étiquettes et les ayatollahs anti-tout seront satisfaits .



  • circitor a écrit

    On ne peut nier les risques ,  tous les pays espionnent les autres . Mais aujourd'hui nos gouvernants qui ont participé au à la destruction d'Alcatel largement préparée par son président TCHURUK ( et ses successeurs) , parti quand même avec un parachute doré couler des vieux jours fortunés au Cap Nègre .  Nokia et Ericsson bafouillent sur le sujet . Huawei a eu le flair de reprendre ce qu'abandonnaient nos dirigeants et que fait on si on élimine Huawei ? , quel fabricant d'infrastructure doit on prendre s'il en existe ?. 

    Un exemple révélateur l'opérateur mobile de Monaco ( qui passe pour être un labo technologique à la pointe du progrès ) est équipé avec du Huawei et peut être même de la 5G , il a organisé récemment des rencontres promotionnelles avec les grands patrons de Huawei . Et le propriétaire de cet opérateur est très proche d'un homme politique qui a participé à la fin d'Alcatel .

    Cherchez l'erreur.

    Il est fort probable qu'on n'a plus le choix et de plus on a besoin de la 5G pour la technologie qui arrive ( voitures autonomes , robots chirurgicaux, IA, ... ) .

    Le problème sera peut être résolu en apparence lorsque Huawei vendra sous licence à Nokia ou Ericsson ses produits qui seront toujours aussi dangereux mais n'auront plus le nom blacklisté tant redouté .

    Pour mémoire, lorsqu'Alcatel n'avait pas le droit de vendre des produits télécom à Israël , ceux ci étaient envoyés à une filiale en Afrique du Sud qui les livraient à Israël sous un autre nom. Tout le monde procède ainsi, on aura donc bientôt des antennes Huawei qui n'en auront pas le nom, rien n'aura changé sauf les étiquettes et les ayatollahs anti-tout seront satisfaits .

    Ericsson et Nokia sont parfaitement capables de produire des équipements 5G performants. Banir Huawei (ou ZTE) du marché français, c'est + une question de prix et de disponibilité des équipements que de performance


  • petrus55 a écrit

    Ben fallait pas laisser rentrer la Chine dans l'OCDE a l époque 

    Et si on parlait des équipements Américains qui eux restent autorisés, alors que le risque est similaire voire plus grand de la part de  "notre allié"...




  • “Le risque existe lorsque les équipements proviennent d’une entreprise étrangère soumise aux lois de son pays et aux éventuelles pressions de ses gouvernants

    Cisco ? Apple ?


  • kikoolol a écrit

    tout ça sans preuve... montrez le code malveillant.

    C'est ce que l'on appel la "présentions d'innocence" ?! undecided (règle fondamentale de la justice en France...)


  • pepelemoko a écrit

    “Le risque existe lorsque les équipements proviennent d’une entreprise étrangère soumise aux lois de son pays et aux éventuelles pressions de ses gouvernants

    Cisco ? Apple ?

    ...parce que Trump n'était pas du genre à imposer des pressions ?!

    La dernière grosse attaque viral connu en France vient d'un fuite des services de renseignement Américain. La faille de sécurité exploité était connu de l'éditeur, mais non corrigé car exploité par les dits services Américain depuis plusieurs années.... 



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