Smartphones : le gouvernement veut aider les consommateurs à identifier les appareils faciles à réparer

Le gouvernement se penche sur l’obsolescence programmée dans les smartphones et ordinateurs. Il veut allonger la durée de vie des appareils high-tech, en informant plus le consommateur et en soutenant la filière du reconditionnement.

Certains constructeurs facilitent plus la tâche que d’autres pour la réparation de leurs smartphones ou ordinateurs, en optant notamment pour des conceptions modulaires, en préférant des vis standard, en évitant l’usage abusif de colle ou rendant les pièces de rechange facilement accessibles. Or, un appareil plus facilement réparable, c’est un appareil à la durée de vie potentiellement plus longue. Voilà pourquoi les terminaux sont autant dans le viseur que les centres de données, à l’heure de la transition écologique.

Une enquête et des mesures

Sur fond de plaintes des réparateurs et reconditionneurs concernant la difficulté à trouver les pièces détachées et les prix élevés rendant les réparations économiquement peu intéressantes, une ouverture d’enquête a été demandée à la DGCCRF.

Le gouvernement réfléchit par ailleurs à la mise en place d’un “indice de réparabilité”, une note sur 10 à la manière du spécialiste iFixit qui se penche sur les appareils high-tech afin d’en noter la facilité de réparation. Les consommateurs pourraient ainsi acheter de manière plus éclairée. Mais au-delà de la meilleure information pour les utilisateurs, le gouvernement entend soutenir le secteur du reconditionné, avec notamment une enveloppe de 21 millions d’euros pour la filière ou encore un taux de TVA réduit.

Source : Le Figaro

Commentaires

  • C'est bien, mais s’ils obligeaient déjà les fabricants à mettre des batteries remplaçables, comme c'était encore généralement le cas il n'y a pas si longtemps, ce serait mieux.



  • ABP a écrit

    C'est bien, mais s’ils obligeaient déjà les fabricants à mettre des batteries remplaçables, comme c'était encore généralement le cas il n'y a pas si longtemps, ce serait mieux.

    Sur le principe, pourquoi pas, mais deux objections :

    La France seule n'aurait aucun poids envers les fabricants. L’Europe peut-être plus.

    A l'époque des Nokia 2G, la batterie s'enlevait facilement aussi parce que le capot arrière s'enlevait facilement et les boitiers étaient très épais. Aujourd'hui, les boitiers sont très fins et difficile à ouvrir. Le gain d'une batterie extractible serait négatif car nécessitant plus d'espace. Une batterie facilement extractible avec quelques points de soudure serait suffisant.

    Ah, l'époque de mon 6310 qui tenait 10 jours en autonomie...


  • SATS a écrit

    .....

    Ah, l'époque de mon 6310 qui tenait 10 jours en autonomie...

    ahhh oui avec un écran monochrome de 1,5" et qui ne servait qu'a téléphoner ou aux sms..



  • nasitra a écrit

    C'est justement le but principal d'un téléphone.

    c'était, ça ne l'est plus depuis longtemps, c'est bien pour ça que ça s'appel "smartphone", les utilisations et les besoins ont bien évolué depuis ...


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