Alors que les réseaux sont plus sollicités que d’habitude, la maintenance des câbles sous-marins assurant les liaisons intercontinentales se révèle plus compliquée.
Si la crise sanitaire et les mesures de confinement peuvent poser problème sur terre, elles s’accompagnent également de quelques difficultés en mer. Au même titre que les techniciens intervenant sur les infrastructures terrestres, ceux opérant sur les câbles sous-marins doivent en effet composer avec la situation et prendre des précautions, ce qui ralentit des opérations pourtant classiques, mais reste nécessaire pour garantir la sécurité des collaborateurs.
C’est le cas notamment des navires d’Orange Marine, la filiale de l’opérateur qui dispose de 7 navires et s’occupe pour rappel de la pose des câbles sous-marins et de leur maintenance. La difficulté à maintenir la distance entre les collaborateurs dans les coursives et à isoler une personne qui serait contaminée oblige à tester tout l’équipage avant de partir en mer. Il faut “s’assurer que le personnel qui embarque n’est pas porteur du virus”. Mais il faut aussi suffisamment de volontaires, afin avoir un équipage complet, certains revenant en effet déjà de mission. Enfin, pas d’échange entre le bord et la mer, afin d’éviter de contaminer le navire.
Une complication de la maintenance tombant forcément mal, alors que les réseaux sont plus sollicités que d’habitude et qu’il faut assurer le bon fonctionnement des câbles sous-marins. “Le “Pierre de Fermat” est récemment parti pour une mission avec quelque 60 personnes vers la mer du nord, pour réparer le câble TAT-14 reliant le nord de l’Europe et les États-Unis. Il y a également le “Raymond Croze” parti en mission sur le câble Sea-Me-We 4, assurant les liaisons entre l’Europe et l’Asie du Sud-Est.
Source : AFP
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