Xavier Niel symbolise la démocratisation de l’Internet fixe et mobile avec ses marques Free et Free Mobile. Mais l’homme a créé un véritable empire s’étendant au-delà du simple secteur des télécoms. Petit aperçu.
Selon Forbes, Xavier Niel était la 18e fortune française en 2019 avec 3,6 milliards d’euros. Pour se rendre compte de son empire, l’Observatoire du journaliste a réalisé une infographie retraçant l’évolution de l’empire de Xavier Niel au fur et à mesure de ses lancements et ses acquisitions dans le domaine des télécoms, mais également de ceux des médias, de la formation, des startups, de l’immobilier, de la production de contenus et de la musique en ligne.
Dans le domaine des télécoms, là où tout a démarré, Xavier Niel a notamment crée Worldnet en 1993 qui fût le premier fournisseur d’accès à Internet en France, lancé le fournisseur d’accès à Internet Free en 1999 et donné le coup d’envoi pour Free Mobile en janvier 2012. Xavier Niel détient 70 % d’Iliad, la maison-mère de Free et Free Mobile.
Au-delà des frontières de l’Hexagone, il a racheté 55 % de Monaco Telecom en avril 2014, racheté Orange Suisse devenu Salt par la suite en décembre 2014, acquis 31,6 % d’EIR en 2017 en Irlande et lancé Iliad Italia en mai 2018. A contrario, malgré l’indication sur l’infographie, Iliad a fait une offre à 15 milliards de dollars pour acquérir 56,6 % de T-Mobile US, 4e opérateur mobile, aux États-Unis. Sauf que l’opération n’a pas abouti.
Dans d’autres domaines technologiques, on retrouve Xavier Niel avec l’école d’informatique 42 lancée en 2013, l’incubateur de startup-ups Station F en 2017 et les 15 % détenus dans le service de streaming audio Deezer. À travers le business angel Kima Ventures, Xavier Niel a également soutenu plus de 200 startups à hauteur de 30 %.
Hors technologies, Xavier Niel a investi dans différents médias incluant notamment Rue 89 (2014, à travers le Nouvel Obs), le Monde (2010), Les Cahier du Cinéma (2010), Nice Matin (2019), La Provence (2019) et France Antilles (2020). Il fait également partie des contributeurs de la société des Amis de Mediapart, a investi dans le site Electron Libre et participé au site d’actualité Atlantico à travers le fonds d’investissement Free Minds qu’il détient à 49 %. Toujours dans le domaine du contenu, Xavier Niel détient 6,56 % dans la société de production de contenus Mediawan.
Xavier Niel investit également dans l’immobilier. Citons notamment l’acquisition du Golf du Lys à 2006, l’entrée au capital de l’hôtel L’Apogée en 2013 (50 %), le rachat de l’hôtel de Coulanges en 2016 ou l’acquisition de la partie basse de la Tour Montparnasse en 2019.
Source : Observatoire du journalisme
hummm faut juste attendre que la faucheuse des réactions se mette en marche sur le forum
L'arrivée de Free Mobile, c'est plutôt Janvier 2012
"juillet 2014 rachat de 55% de T-Mobile USA" ça n'a pas été avorté ? Il me semble que c'est resté une tentative de rachat mais que ce n'est pas allé jusqu'au bout.
UniversXavier
Ridicule
Humm ,
Juillet 2014 , Iliad rachete 56,6% du capital de T-Mobile US
...
Exacte
Exacte
N'importe quoi l'Observation du journalisme sur ce coup là !
*l'Observatoire du journalisme
Xavier Niel il faut dire "MERCI" les abbonnés
Et les abonnée-e-s disent aussi merci Xavier Niel .... !!!
Manque la période Peep Show.
Ont l'avais pas vue venir avec ces 3615..et pourtant.
Bravo à lui, les autodidactes qui reusisent ont également droit à leurs quart d'heures de célébrité...
Peut on dire qu'il a réussi ? Je crois que la réponse est oui.
Bravo Xavier.
Et merci Goldman Sachs
merci Macrxx aussi, il a eu son rôle le petit césarion ces derniers temps.
J'aime beaucoup de Niel des débuts et jusqu'à l'école 42, depuis 5 ans, je pense que c'est devenu n'importe quoi
Vodafone Malte, dernier coup en date et Epic/MTN à Chypre, filiales de Monaco Telecom ne sont pas mentionnées.
En attente d'une simplification du pôle Telecom, comme prévue dans les partenariats capitalistiques entre NJJ et Iliad pour se mettre en ordre pour l'après-crise.
Il y aura beaucoup d'opportunités à saisir, notamment dans le cadre des simplifications réglementaires prévues par la nouvelle commission UE.