Si l’Arcep se dit à l’écoute de propositions de mutualisation des opérateurs sur la 5G, Orange y réfléchit.
La question d’une “mutualisation poussée se pose” sur la 5G pour l’opérateur historique. Ecartant la possibilité d’un seul réseau national, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, a annoncé ce week-end dans une interview accordée aux Echos, réfléchir avec ses rivaux à un partage des infrastructures mobiles 5G en France. Une option qui pourrait bien favoriser les opérateurs face aux coûts élevés des déploiements de la 5ème génération de téléphonie mobile.
“Ce n’est pas un hasard si des accords de ce genre se multiplient entre opérateurs dans le monde. Orange en a signé en Espagne, en Pologne ou en Belgique. En France, certains de nos concurrents [SFR et Bouygues, NDLR] partagent déjà largement leurs réseaux”, a également rappelé le PDG.
De son côté, le président du gendarme des télécoms s’est dit récemment dit “à l’écoute” concernant les propositions de mutualisation qui seraient formulées par les opérateurs. Si “la mutualisation a nécessairement une limite”, “elle peut être une manière de combiner le meilleur des mondes, à savoir une concurrence intense et des synergies dans les déploiements, afin d’éviter des coûts trop élevés”, précise-t-il.
Après s'il n'y a aucune différence de fiabilité , uniquement les offres feront la différence, moi je ne suis pas pour la mutualisation.
Je capte pas pourquoi ont ne construit pas un seul réseaux que les fournisseur utiliserai... Ont gagnerai sur tous les points. Le maillage de notre beau pays serait plus efficace, le déploiement plus rapide et de meilleurs qualité.. Après les offres serait en fonction de la gourmandise des fournisseurs... Peux être que je dit une grosse connerie, j'y connaît pas grand chose.. Mais là question reviens régulièrement...
Si c'est pour déployer plus vite et un moins cher pourquoi pas
C'est tellement évident, maintenant que les 4 FAI sont bien installés de se mutualiser pour la 5G serait un vrai plus !!
Sûrement pas.
On va revivre l'histoire du cuivre et de la fibre avec les deployants et les squatteurs.
commentaires toujours aussi pitoyables...
Pas forcément, si c'est réparti intelligemment et équitablement entre départements, zones urbaines, zones rurales, axes de communications, et que chacun a les mêmes objectifs de déploiement en nombre d'antennes, couverture en m2, couverture en population...
Un vrai casse-tête, mais avec de la bonne volonté, et surtout les économies d'échelles réalisées ainsi, les actionnaires pousseront très vite les dirigeants des opérateurs à trouver la clé de répartition magique...
Ils peuvent aussi monter une boite à parts égales dans laquelle chacun met la même chose...
Imaginez des équipes d'un seul opérateur qui installent et font la maintenance seules sur une même zone : moins de camions, moins de délais etc.
De plus, finies les oppositions à rallonge des anti-ondes et des maires réfractaires : moi opérateur de la zone j'ai telles obligations de déploiement et je prévois d'installer là là et là sur T4 2020. OK pour l'un mais pas OK pour les 2 autres ? Vous avez 3 mois pour me trouver 2 autres emplacements aux caractéristiques équivalentes. Pas de solution ? J'installe là où c'était prévu ou on fait constater un refus de votre part, vous payez une amende pour le temps perdu, et vous partez en queue de peloton pour une future couverture 5G.
On verra bien les villages et villes qui avancent ou qui reculent.
je suis aussi pour la mutualisation, mais a un certain degré.
il faudrait appliquer le même principe que pour la fibre suivant des zones bien définies.
- zone blanche et grise, mutualisation a part égales voire par un opérateur d'infrastructure qui mutualise pour les autres.
- zone dense, chacun déploie ses installations.
surtout que la plupart du temps, les pylones sont à une infrastructure tiers et mutualise aux 4 opérateurs...
Correction : on va revivre l'histoire de la fibre et de l'itinérance, avec des vaches à lait qui financent le déploiement de leurs concurrents.
Et quel est le problème ?
Je rejoins @Cylenak, on peut faire un seul réseau en zone peu dense mais pour moi en zone dense le nombre d'antennes doit être beaucoup plus important simplement parce que la capacité (la bande passante) de chaque antenne est limitée donc pour fournir un bon débit à tous les utilisateurs d'une zone dense il faut un paquet d'antenne.
L'un n’empêche pas l'autre. On pourrait avoir un réseau unique avec 40 000 antennes, et non 4 réseaux de 10 000 antennes.
Le souci de la mutualisation c est que c'est réaliste comme cela a été dit dans les zone non ou moyennement denses...
Mais vous pensez vraiment que sur le cœur de Paris ou d'une autre grande ville un réseau partagé à 4 ne sera pas écroulé 5G ou pas ??? Quelque soit la technologie il y a des contraintes "physiques" qui limitent. Dans tous les cas pour ce type de déploiement théoriquement le réseau partagé sera 4 fois plus gros qu'un réseau unitaire dans tous les cas car on a besoin du maximum de performance / spectre / abonnés simultanés ...
Après au fond de la campagne avec 5 utilisateurs alors oui un seul réseau partagé sera OK..
Si mutualisation il y a, l'idéal serait qu'elle ne porte que sur la densification, mais pas sur le réseau de couverture :
- Les 4 opérateurs ont déjà un réseau de couverture propre, en 2/3/4G, qu'il convient qu'ils équipent en 5G avec les ondes les plus porteuses. (700 - 800 - 900, et même jusqu'à 2600 pourquoi pas).
- Les 4 opérateurs vont avoir à construire de 0 un réseau de densification, dit "réseau urbain", qui prendra place sur tous les mobiliers urbains que l'on connait, abris bus, lampadaire, banc public, etc.... et qui utilisera les bandes millimétriques de faible portée. Vu la faible place disponible sur ces équipements, le fait qu'il n'y ait qu'une seule antenne pour tous les opérateurs serait un énorme avantage. Et vu le nombre énorme d'antenne nécessaire, (portée 50 ou 100m...), mutualiser ces équipements permettra un gain financier considérable.
Autant je ne crois pas en une mutualisation du réseau national, autant je crois qu'une mutualisation intelligente des équipements de densification urbain aurait sens, tant pour les opérateurs, que pour les villes, et pour nous en définitive.