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Si la 5G pourrait perturber les prévisions météo, elle pourrait être grandement perturbée par la météo elle-même.
Précédemment, nous évoquions une étude selon laquelle les hautes fréquences nécessaires pour les forts débits de la 5G, à savoir les fréquences millimétriques comprises entre 24,25 et 27,5 GHz, pourraient se traduire par des interférences avec les satellites météorologiques (humidité, pression atmosphérique et température) et des prévisions météo moins fiables.
Potentiellement perturbatrice pour les prévisions météo, la 5G pourrait également être perturbée par la météo elle-même. Comme l’indique la startup parisienne HD Rain à nos confrères Les Numériques, “au moment de traverser une averse, les gouttes d’eau absorbent une partie du signal”. Or, “plus la fréquence de l’onde est haute, plus elle se trouve atténuée”. Avec une fréquence aux alentours des 26 GHz, une onde millimétrique verrait ainsi son débit diminuer de plus de 25 % en traversant un kilomètre sous une pluie moyenne (10 mm/h) et d’environ 50 % sous une très forte pluie (20 mm/h).
Ces chiffres reposent sur des prévisions à partir de modèles théoriques. À voir donc ce que montreront les expérimentations en conditions réelles et les solutions qui seront envisagées. François Mercier de HD Rain évoque la possibilité d’amplifier l’intensité de l’onde, comme cela est possible avec la télévision par satellite, qui utilisent les fréquences aux alentours des 11 GHz : “Aujourd’hui, on a environ une grande marge sur la télévision par satellite, elle permet au signal de résister aux intempéries et d’empêcher d’avoir de la neige sur l’écran”. Il y a également la solution de resserrer la maillage d’antennes-relais.
Ces perturbations concernent surtout les fréquences millimétriques comprises entre 24,25 et 27,5 GHz. Or, les opérateurs en France utiliseront dans un premier temps celles comprises entre 3,4 et 3,8 GHz, beaucoup moins sensibles à ce type de perturbations. Mais il faudra tout de même trouver des solutions, sachant que c’est sur ces fréquences comprises entre 24,25 et 27,5 GHz que reposent les débits les plus élevés de la 5G.
Source : Les Numériques
Bonjour,
Donc pour un véhicule autonome qui roule à 100 km/h sous la pluie, c'est la catastrophe assurée !!
En effet..... pas rassurant tout cela
autrement voie avec les pays couvert en 5G comme Monaco il pleut la bas aussi
Ben les opposants aux antennes de la 5G vont avoir encore plus de boulot pour empêcher les antennes de se monter dans les zones pluvieuses comme la Normandie, si il en faut plus, les maires des communes sont s'arracher les cheveux pour contenter tout ce petit monde...
Les plus intégristes d'entre eux vont vouloir abattre les antennes comme les platanes qui sont au bord de la route...
C’est pas grave, on reste chez soi en wifi quand il pleut ! :-p
Ouai donc on s'en fou en fait ! Comme le dit l'article source, cette info est basée sur un modèle théorique pour une mesure sur 1km.
Sachant que la bande 26GHz sera utilisée en ville principalement et dans le mobilier urbain (arrêt de bus, panneau d'affichage, colonne Morris ... ) pour couvrir quelques dizaines ou centaines de mètres, la pluie n'aura donc aucun impact.
Cet article aussi précisait que c'était sur 1km, j'avais un peu lu en diagonale. Mes excuses.
Mais ça ne change rien au fait qu'au final on veut nous annoncer que la 5G n'est pas encore lancée que c'est déjà pourri alors qu'en fait ça n'aura aucun impact à part pour développer un outil météo.