A l’heure où l’Etat détient toujours 23% d’Orange via la BPI, le PDG de l’opérateur historique prépare le groupe à toute éventualité mais sa conviction est fondée, un désengagement n’est pas souhaité.
La privatisation d’Orange, un serpent de mer. En mai 2017, Emmanuel Macron a relancé le débat en estimant que la participation de l’Etat au capital d’Orange pourrait « évoluer » car l’opérateur historique « n’est ni une entreprise du secteur nucléaire ou de la défense, ni une entreprise assurant un service public en monopole ». Dans ce contexte, le PDG d’Orange n’a pas alors écarté la possibilité pour l’Etat , d’être amené " à envisager un désengagement de Orange, total ou partiel" , compte tenu de la situation des finances publiques et des besoins d’investissements. Orange se disait alors prêt à cette éventualité mais qu’en est-il aujourd’hui ? Invité de Léa Salamé ce matin sur France Inter, le patron de l’opérateur historique a laissé une porte ouverte mais n’espère pas une sortie de l’Etat : « Cela n’appartient pas à moi de décider ce que l’Etat doit faire, ce que je constate c’est qu’il y a beaucoup d’opérateurs dans le monde où l’Etat n’est pas présent au capital, l’Etat a d’ailleurs d’autres moyens de peser sur ce secteur, mais c’est bien d’avoir l’Etat actionnaire, cela a beaucoup d’avantages, avec quelques inconvénients à certains moments, mon job, c’est de préparer l’entreprise à toute éventualité. Mais ce n’est pas mon souhait, ni celui des salariés d’Orange», a t-il affirmé.
.@srichard , PDG d’ @orange sur l’idée d’une p#rivatisation du groupe : "mon job, c’est de préparer l’entreprise à toute éventualité. Mais ce n’est pas mon souhait" #le79Inter pic.twitter.com/Ml1j5isvGu
— France Inter (@franceinter) September 11, 2019
L’agitation de 2017
En 2017, les spéculations sont allées bon train quant à un désengagement de l’Etat. Selon Marianne, le processus était en “phase d’accommodation”. L’hebdo avait également recueilli les propos d’un ancien dirigeant de l’Agence des participations de l’État et “contrairement à ce que l’on raconte, il ne faut pas s’interroger sur la rentabilité financière de cette opération pour l’Etat pour connaître le futur acquéreur, explique-t-il. Il faut savoir quel groupe le président veut favoriser. Son intérêt n’est-il pas de rééquilibrer la puissance des opérateurs télécoms comme Xavier Niel, Patrick Drahi et Vincent Bolloré ?” Par déduction, le favori du président aurait été Bouygues Telecom. Pour d’autres, la présence ou non de l’Etat au capital d’Orange semblait alors étroitement liée à la stratégie de croissance de l’opérateur en Europe et dans le monde à l’heure où la France pèse encore très lourd sur son chiffre d’affaires. Le gouvernement sortira du capital de l’opérateur historique « le jour où il se développera davantage à l’international, le jour où il procédera à une acquisition importante et quand l’entreprise en tout cas sera à l’abri de prédateurs » a précisé il y a deux ans sur le plateau de BFM Business , Matthieu Pechberty, grand reporter.
Il ne faut surtout pas que l'état sorte d'orange , c'est une erreur catastrophique ! Vu que Orange est une industrie stratégique pour la France.
La gauche veulent vraiment détruire et vendre la France jusqu'au bout
Ah ah ah la gauche t'as tout dit là Micron n'a jamais été à gauche mais porté au pouvoir par les financiers et son gouvernement brade les derniers fleurons français....rentable bien sur (Comme il l'a fait avec les barrages et bientôt ADP....)
Orange est l'un des grands opérateurs historiques européens avec le ratio d'endettement le plus faible; d'autres marges de manoeuvre vont se libérer avec la filialisation des tours.
Bolloré en rêverait mais Vivendi est très endetté et cela supposerait la vente d'Universal Music (serpent des mers) et la vente du parc d'abonné de Canal Satellite en France et Pologne (Comcast?) pour des questions évidentes de concurrence.
Enfin, nous ne sommes pas à l'abri d'une dilution de l'état actionnaire par augmentation de capital et prise de participation ou dissolution d'un groupe européen en échange d'actifs, le marché européen étant très morcelé:
-PPF, T Austria pour l'Europe de l'Est
-Telia (tentative antérieure), Telenor ou Télé2 pour l'Europe du Nord
-Pour l'Europe occidentale,
*CK Holdings (fondateur historique d'Orange) qui se sépare de ses tours pour mieux se vendre.
*Liberty Global (potentiellement vendeur de Virgin Media, de la Slovaquie et Pologne après Suisse, Allemagne, Roumanie et Hongrie) pour remonter du cash dans Charter, en mal de liquidité pour participer à la consolidation US.
Ah bon ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisations_en_France
la plupart se fond des milliards en bourse !
oui, sans parler d'un parti en particulier, je dirai globalement la même chose
Ils ont raison de privatisé comme ça ils seront ce que s'est d'avoir un cota de réussite, avoir de vrais objectifs à atteindre.
Est-ce que la privatisation de l'opérateur historique améliorera l'offre, la concurrence et les services aux consommateurs ou bien cela entraînera t-il une montée des prix à base d'entente d'acteurs privés ? Là est la question.
Orange reste une valeur technologique populaire française de 1er rang, même si je ne suis pas super fan de leur grille tarifaire.
L'abandonner au privé, peut-être mais à qui ? Pour ma part, mieux vaut chez Iliade qui a des synergies businesss et techniques que chez Altice, Bouygues ou un n-ième acteur...
Orange est déjà privé. La part de l'état est largement minoritaire ; l'état peut influencer les décisions, mais il ne peut rien imposer ou bloquer.
Bref, on a confié à une entreprise privée le monopole national du cuivre, et une grosse avance sur la concurrence pour la fibre.
Bientôt, ce sera pareil avec la SNCF si ça continue. Vous trouvez le train trop cher et pas assez fiable ? Attendez de voir le résultat de la privatisation ! Le seul pays ou les chemins de fer privés sont fiables, c'est le Japon, sauf que le train y est au prix de l'avion ! Outre-manche, ça cumule les retards (pas trop, heureusement) et les prix mirobolants ! Le billet de train Manchester-Londres est au même prix que l'avion Manchester-Paris ! Aux USA, les trains sont lents, rares et chers ! Et bien sûr, que ce soit au Royaume-Uni ou au Japon, l'état doit injecter massivement du capital, parce que les entreprises privées ne veulent pas payer l'entretient des voies, ni la desserte des petites villes ! Résultats, les dépenses publiques dans les chemins de fer ont carrément augmenté avec la privatisation !
Dans les pays ou il y a une libre concurrence, USA, Canada, le train n'est plus qu'une attraction touristique ; et le retard est véritablement devenu la norme. Dans les autres, UK, Japon, où on donne plutôt des concessions selon des modalités variables, les usagers payent leur billet une fortune, en plus des impôts engloutis en subventions aux compagnies privées, qui finissent dans la poche des actionnaires ! Comme quoi, les riches aussi touchent des aides de l'état !
Et comme si ça ne suffisait pas, dans le cas UK, ça a carrément compliqué les remaniements du réseau. En effet, si en France la SNCF peut débrancher comme elle veut les lignes, sans nécessairement les supprimer, là-bas, c'est presque impossible. Les concessions incluent une liste de liaisons obligatoires à assurer et pour en supprimer une, même pour la remplacer par une autre plus efficace, il faut suivre une procédure tellement longue et couteuse que c'est plus rentable de continuer à faire rouler un train symbolique par jour, voir par semaine, sur la ligne (il est obligatoire d'assurer la liaison, mais la fréquence n'est pas imposée, ce qui est ridicule), même si le train est vide parce que la liaison est devenue obsolète. Parfois, les compagnies poussent le ridicule jusqu'à fermer la ligne pour des pseudos travaux, qui ne se font jamais, et mettre un car à la place ! Je n'imagine pas le bordel que serait le réseau Île-de-France de la SNCF si elle n'avait pas pu rebrancher comme elle voulait les Transiliens et les RER !
Quant aux "privilèges" de nos chers cheminots, pensez un peu aux, véritables, privilèges des actionnaires des compagnies de chemin de fer. Eux, ce n'est pas la retraite à 55 ans et des billets de train à 2€, c'est l'oisiveté de la naissance à la mort et assez d'argent pour s'acheter tous les billets de train et d'avion du monde (et bien plus encore) ! Le tout, avec des subventions publiques, bien sûr !
Et pourvu qu'ils finissent pas comme la poste.......
C'est fait depuis longtemps, encore qui commente sans rien avoir compris, ça me glace.
Pourquoi tu travailles pour eux, parce que moi j'en connais dans les bureaux et sont content pas destress. r
Orange est privé à 77 % et 70 % de la fibre posée en France c'est grâce à eux
Alors justement sur la fibre c'est des sous traitant alors qu'orange fait le meilleur le moins fatiguant avec juste un petit quotas dans les bureaux alors ce que je dis est vrai j'ai des potes chez Orange et sont tranquille.
Non, il n'y a pas que des sous-traitants ( boites qui travaillent au profit de TOUS les FAI ). Le "j'ai des potes " c'est comme le neveu du cousin d'un copain bref .
Je le vois bien autour de moi, Orange arrache pour la fibre, ça pose !