Le cadre du déploiement de la 5G continue de se dessiner pour les opérateurs. Après la publication des conditions d’attribution des fréquences de la bande coeur, voici les précisions concernant le choix des équipements. Le Parlement a en effet adopté la loi dite "Huawei".
Alors que les États-Unis ont décidé d’interdire les équipements de Huawei pour leurs réseaux 5G et invité leurs partenaires à faire de même, au prétexte de risques d’espionnage, la position française s’est révélée moins radicale. Il était question d’un meilleur encadrement. Si la question de la sécurisation des réseaux apparaissait légitime, au regard de la portée de la 5G (industrie, médecine, voiture autonome, ville intelligente), pas question en effet pour le gouvernement d’écarter un acteur. Cet encadrement se matérialise par une loi que vient d’ailleurs d’adopter le Parlement.
Selon cette loi, dite "Huawei", Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR devront ainsi soumettre leur demande d’autorisation au préalable pour certains équipements. Ils auront la réponse sous deux mois, avec une possibilité de refus si le gouvernement estime qu’il y a "un risque sérieux d’atteinte aux intérêts de la défense et de la sécurité nationale". La loi ne concerne pas les réseaux 4G, afin de ne pas remettre en cause le New Deal Mobile signé pour couvrir les zones blanches du territoire, et n’intègre pas le volet géographique voulu initialement, qui aurait pu forcer l’opérateur à choisir un autre fournisseur pour une zone si un autre l’utilisait déjà, afin que "l’État ne puisse pas dicter aux opérateurs leur politique d’achat".
Source : Le Figaro
2 mois pour répondre à chaque demande....
2 mois = délais en vigueur pour les réponses pour bon nombre d'administrations.
Ouille !!!!!