Le gouvernement n’entend pas laisser s’installer l’idée d’une fracture numérique avec la 5G. Les campagnes devront en jouir elles aussi.
Lors d’une interview accordée au site Les Echos, Agnès Pannier-Runacher est revenue sur les règles du jeu concernant le déploiement de la 5G en France, celles récemment rendues publiques par l’ARCEP. La secrétaire d’État a notamment évoqué le volet de la couverture en zone rurale. Pas question d’alimenter l’idée de fracture numérique entre la ville et la campagne, avec la 5G. "Il est hors de question d’avoir un débit pour les villes et un débit pour les champs", indique-t-elle. Celle-ci rappelle les exigences concernant la couverture des campagnes : "Un quart des sites équipés devront être dans les campagnes dès 2024". Selon elle, il s’agit d’éviter que "les opérateurs fassent toutes les villes au début et les zones rurales à la fin". En termes de débits, l’ARCEP demande pour rappel à ce qu’il soit "au moins égal à 240 Mbit/s au niveau de chaque site".
Agnès Pannier-Runacher a par ailleurs abordé la question des ondes, celles qui en inquiètent certains : "Nous travaillons avec l’Agence nationale des fréquences (ANFR) dont l’une des missions est de contrôler le respect de la législation en matière d’émissions d’ondes électromagnétiques. L’ANFR est d’ailleurs en train de revoir son protocole de mesure des émissions pour s’adapter à la 5G". Et d’ajouter que "de son côté, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) rendra bientôt un premier rapport sur le sujet".
Super, j'vais avoir la 4G d'abord non ?
Je suis ok pour qu'il y est une égalité entre la ville et la campagne pour la 5G.
Quand aux éventuels effets des ondes électromagnétiques, je parie pour éviter de froisser les détracteurs des antennes Free, Bouygues, SFR, et Orange, on ne va rien apprendre de spéciale. L'ANSES va manquait de recule pour se prononcer clairement sur le sujet.
Imaginez le scandale si jamais, l'Etat affirmait qu'il n'y avait aucun danger...
Dans la théorie, ne pas réitérer ce qui s'est passé avec la 4G, je parle des différences grandes villes / petites villes / campagne serait bien sûr une excellente chose pour l'utilisateur.
En effet, encore aujourd'hui il existe des zones blanches où l'on ne capte pas et d'autres zones où la 4G est remplacé par de l'Edge ou du H+.
En réalité, je crains que ce soit plus compliqué à faire qu'à dire, voire impossible.
J'attends de voir
Encore des paroles qui ne tiennent pas compte des infrastructures et des possibilités techniques..
Bonjour, évidemment c’est encore des paroles de politiques, et si on appliquait déjà cette règle pour la 4G....
Bonjour,
Le rôle du gouvernement n'est pas de conforter les choix technologiques des opérateurs. Il est plutôt d'établir un cahier des charges exigeant, en échange des ressources spectrales qui appartiennent à la chose publique.
Effectivement, il sera compliqué de résoudre l'équation "faisceaux hertziens" + "forfaits à 5 euros" = "débits minimums de 240 Mbps partout".
En même temps, 1 quart des sites à la campagne et 3 quarts à la ville, ça reste déséquilibré...
Et même pour la 2G. Il y a des zones rurales où le portable ne passe même pas pour les appels et les SMS.
Qui va payer pour installer des pylônes au beau milieu des champs? Ces mêmes fermes qui n'auront pas la fibre, car trop loin et pas rentable.
Encore une guignole qui n'a jamais quitté son 8° arrondissement!
Malheureusement, ce que souhaite le gouvernement, la technologie ne sait pas le résoudre actuellement.
En rase campagne, garantir sans multiplier les cellules relais émettrices/réceptrices locales ne permet pas de couvrir efficacement une zone du territoire.
Mais en ville, la difficulté est la forte présence d'émissions perturbatrices dans des fréquences voisines ou harmoniques qui vont générer du bruit et avoir un impact très négatif sur les débits.
La 5G vient à peine d'être normalisée en partie et elle ne fonctionne pas correctement en mobile, ni à l'intérieur des bâtiments (sauf à rajouter des relais intérieurs).
Si seulement, "Un quart des sites équipés devront être dans les campagnes dès 2024", alors c"est juste la garantie absolue que les campagnes n'auront absolument pas droit à une couverture 5G descente !!!!
La majeure partie de la surface du territoire , c'est la campagne. L'espace urbain, c'est moins de 25% du territoire. Donc le gouvernement est tout content d'annoncer que les 23% du territoire métropolitain correspondant aux zones urbaines bénéficiera de 75% des antennes, tandis que pour couvrir les 77% restant du territoire, correspondant aux campagnes, il y aura 3 fois moins d'antennes, cherchez l'erreur ...
Si on ramène la comparaison en unité de surface, il y aura donc environ 27 fois plus d'antennes par unité de surface en ville qu'à la campagne, donc le service sera vraiment très loin d'être le même, avec d'un côté des antennes à longue portée et faible débit pour la campagne l'inverse en ville.
https://youtu.be/2AWZwuMfWoQ?t=13
Les paysans ont le téléphone non ? Le déploiement du téléphone cuivre n'est pas plus compliqué en terme de main d'oeuvre que celui de la fibre... donc oui les paysans pourront avoir la fibre à terme, c'est juste une question de temps, et ca sera pas 2050 ...
Si la fibre arrive jusqu'aux paysans, aucune raisons qu'elle n'arrive pas jusqu'aux pylones. CQFD
C'est normale d'etre un peu exigeant... après oui il y a des zones non desservi par la téléphonie mobile ben la on pourra pas forcément faire quelque chose, mais la fibre arrivera c'est certain
sauf que le téléphone a été tiré il y a des dizaines d'années, quand france télécom était publique et ne regardait pas trop à la dépense. Quand il va falloir tirer des kilomètres de fibre, même en aérien, pour un seul abonné, ce ne sera jamais fait. D'ailleurs regarde les chiffres promis par les opérateurs, ils disent que 90 ou 95% de la population sera couverte, les 5 ou 10% qui reste, on leur propose le satellite.
Ca sert à çà, les fréquences 700Mhz ! :)